LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES EN CÔTE D’IVOIRE : MODE D’EMPLOI(LE CHAPO ET LE TITRE SONT DE LA RÉDACTION)

LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES EN CÔTE D’IVOIRE : MODE D’EMPLOI(LE CHAPO ET LE TITRE SONT DE LA RÉDACTION)

La Côte d’Ivoire est à la veille d’une autre élection. En effet, les élections législatives auront lieu le 6 mars prochain. Il est très important que les ivoiriens sachent tout sur ces nouvelles élections: qui peut être candidat ? Quelles sont les conditions pour être candidats, etc … Lisez cette communication du Service de Communication de la Commission Électorale Indépendante.

• Du mode du scrutin Les circonscriptions électorales comptent chacune un ou plusieurs sièges. Pour celles en comportant plusieurs, les candidats doivent fournir des listes complètes.

• De l’éligibilité Tout Ivoirien qui a la qualité d’électeur, c’est-à-dire qui est inscrit sur la liste électorale, peut se présenter dans toute circonscription électorale de son choix, sous les réserves ci-après :

– Être âgé de 25 ans au moins ;

– Être Ivoirien de naissance (sinon avoir acquis la nationalité ivoirienne depuis plus dix ans) ;

– N’avoir jamais renoncé à la nationalité ivoirienne.

• De la présentation des candidatures Chaque candidat à l’élection législative est tenu de produire une déclaration de candidature, revêtue de sa signature dûment légalisée. La déclaration de candidature doit mentionner :

– Les nom et prénoms du candidat ;

– La date et le lieu de naissance ;

– Sa filiation ;

– Son domicile et sa profession. S’il s’agit d’une liste de candidats, la déclaration doit, en outre, indiquer l’ordre de présentation des candidats.

• Des pièces à fournir La déclaration de candidature doit être obligatoirement accompagnée, pour chaque candidat, des pièces ci-après, datées de moins de trois mois :

– Une déclaration personnelle revêtue de sa signature dûment légalisée ;

– Un extrait de l’acte de naissance ou du jugement supplétif en tenant lieu ;

– Un certificat de nationalité ;

– Une déclaration sur l’honneur de non renonciation à la nationalité ivoirienne ;

– Un extrait du casier judiciaire ;

– Un certificat de résidence ;

– Une attestation de régularité fiscale.

• Des conditionsLa déclaration doit en outre être accompagnée, le cas échéant, d’une lettre d’investiture du ou des partis ou groupements politiques qui parrainent la candidature.Aucune liste de candidatures ne peut être acceptée si elle ne comprend un nombre de candidats égal à celui des sièges à pourvoir dans la circonscription électorale considérée.

• De la caution à payer Le cautionnement est fixé à cent mille francs CFA par candidat.

• Des délais à respecter Les candidatures doivent être transmises à la Commission électorale indépendante, au plus tard quarante-cinq (45) jours avant le début du scrutin. La CEI dispose d’un délai de sept (07) jours à compter de la date de dépôt pour arrêter et publier la liste des candidats retenus.

Source : le Service Communication de la Commission ÉIectorale Indépendante (CEI)

Cette publication a été produite avec le soutien financier de l’Union Européenne Son contenu relève de la seule responsabilité de Studio Mozaik et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.

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LÉGISLATIVES 2021 : UN PANEL D’EXPERTS DU GENRE PARLE DE LA REPRÉSENTATIVITÉ POUR LES FEMMES.

LÉGISLATIVES 2021 : UN PANEL D’EXPERTS DU GENRE PARLE DE LA REPRÉSENTATIVITÉ POUR LES FEMMES.

« Les prochaines élections législatives en Côte-d’Ivoire seront-elles le début de l’application de la loi favorisant la représentation de la femme dans les assemblées élues? ». C’est la question à laquelle le West Africa Network for Peace (WANEP) a répondu le mercredi 20 janvier. C’était lors d’un débat à l’hôtel la Rose Blanche à Cocody Angré Mahou.

Le premier intervenant, sociologue Ghislain Coulibaly s’est exprimé sur la loi votée par les députés ivoiriens en 2016 : « La loi qui est prise au niveau de la Côte d’Ivoire est une loi historique parce que lorsqu’on fait une analyse de 60 Jusqu’à la constitution de 2016, l’état n’avait pas manifesté de volonté vraiment claire en ce qui concerne l’amélioration et la représentation des femmes en Côte d’Ivoire » Ghislain Coulibaly qui est aussi président du réseau des hommes engagés pour l’égalité du genre, ajoute : « …c’est une loi qui crée un environnement favorable pour un accès équitable homme et femme aux responsabilités au niveau des assemblées élues partielles ou totales. »

La présidente des femmes actives de Côte d’Ivoire, Doumbia Fanta, est convaincue que cette loi sera appliquée sur le terrain : « Je pense que cette loi va être appliquée. Si nous regardons la logique des choses, une loi promulguée doit être logiquement appliquée. » Elle continue en précisant : « Cette élection législative est un test de la loi pour voir jusqu’à quel niveau cette loi pourra être appliquée » Toujours selon Doumbia Fanta : « Il faut que les partis politiques trouvent les 30 % parce qu’il y a des femmes dans ces partis politiques là ».

Pour le docteur Soro Fara, la femme doit s’engager véritablement à avoir une place dans la gestion du pouvoir politique. « La difficulté c’est la volonté même des femmes…il y a un problème à ce niveau… il y a vraiment un problème à ce niveau… Quelque fois les femmes n’osent pas … il ne faut pas qu’on se voile la face. »Le docteur a réagi aussi à la question d’un participant qui souhaitait savoir comment les femmes s’organisent pour que leur voix soit entendue : « Je voudrais simplement dire que c’est la solidarité qui est faite autour de ma petite personne qui nous permet d’avoir souvent des résultats palpables… ». Ainsi d’après la présidente des femmes de l’UDPCI, c’est lorsque les organisations féminines se mettent ensemble qu’elles peuvent obtenir gain de cause.

Pour ce qui concerne le financement de la participation des femmes aux élections législatives prochaines, voici ce que répond Ghislain Coulibaly : « Il appartient à l’exécutif de mettre en place ce mécanisme. Nous avons un ministère de la femme qui peut analyser ce mécanisme et faire des propositions au gouvernement; voir avec combien on peut démarrer…comment mettre en place une stratégie de recherche de financement auprès des bailleurs » Les législatives en Côte d’Ivoire sont prévues pour le 06 mars prochain. Les partis politiques donneront-ils plus de voix à la femme que prévu? Le WANEP vient d’organiser le 23ème rendez-vous du débat citoyen le mercredi 20 janvier.

Brice Gnahoua de Zikisso (stagiaires)

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STUDIO MOZAIK FORME DES JOURNALISTES REPORTERS D’IMAGES (JRI) AU MOBILE JOURNALISM (MOJO)

STUDIO MOZAIK FORME DES JOURNALISTES REPORTERS D’IMAGES (JRI) AU MOBILE JOURNALISM (MOJO)

Le lundi 11 janvier 2021, dès 8h30, c’est avec un grand enthousiasme que les étudiants de la promotion 18 du studio Mozaik ont fait leur entrée dans la salle de formation débuter la semaine de programme du Mobile Journalisme. C’est à 8h30 que débuta le cours avec Mademoiselle Ella Djiguimdé, la formatrice en Mobile Journalism. Pour ce premier jour de formation, les étudiants ont eu à découvrir la technique du mobile journalisme pour les uns et en explorer des plans plus variés pour les autres. Il s’agissait en effet de donner l’essence du Mobile Journalism qui est une technique qui consiste à produire du contenu avec le téléphone portable.

Mis en pratique des différents plans et les différentes techniques à utiliser pour effectuer des prises avec le téléphone portable

La formatrice ne s’est pas arrêtée là, elle à également mis en exergue les différents plans et les différentes techniques à utiliser pour effectuer des prises correctes avec le téléphone portable. Aussitôt appris, les onze (11) étudiants ont mis en pratique ce qu’ils venaient d’apprendre. En équipe, leur tout premier exercice consistait à effectuer une vidéo d’une minute présentée sous la forme d’un « vlog ». Le mardi 12 janvier, deuxième journée de formation, c’est avec le même engouement que les étudiants rejoignent les locaux du Studio Mozaik. Pour ce deuxième jour la pratique fut encore au rendez-vous car les Mozaikaines et les Mozaikains de la promotion 18 (P18) ont découvert et pratiqué l’application mobile « Kiné Master » en effectuant chacun un montage et un sous-titrage vidéo, en appliquant les plans adaptés.

Le Mercredi 13 janvier, la troisième journée de formation débuta par les évaluations des exercices de la veille, puis les étudiants, avec l’aide de la formatrice, ont chacun choisi le sujet de leur premier reportage. Après les avoir participé avec ses étudiants à la recherche de la bonne formulation, la formatrice a validé les sujets à traiter. A la fin de cette troisième journée, les étudiants étaient fin prêts à investir le terrain pour 48 heures. Au programme: repérage et tournage de leurs différents reportages.

Le Mercredi 13 janvier, la troisième journée de formation débuta par les évaluations des exercices de la veille, puis les étudiants, avec l’aide de la formatrice, ont chacun choisi le sujet de leur premier reportage. Après les avoir participé avec ses étudiants à la recherche de la bonne formulation, la formatrice a validé les sujets à traiter. A la fin de cette troisième journée, les étudiants étaient fin prêts à investir le terrain pour 48 heures. Au programme: repérage et tournage de leurs différents reportages.

Ce n’est donc que le vendredi 15 qu’ils se retrouvèrent à Studio Mozaik pour le dernier jour de formation, une journée qui s’annonçait aussi longue que productive. Dès les premières heures, sur recommandation de la formatrice, les étudiants se sont mis à la tâche en effectuant le tri des rushes, le montage, le sous- titrage et la pose de la voix off pour certains. Les différents reportages réalisés ont par la suite été visionné par tous les participants, en présence de Monsieur Souleymane Oulai, le Directeur de Studio Mozaik qui a encouragé les étudiants à continuer à se perfectionner, car, a – t- il pour conclure, le téléphone mobile (smartphone) est le nouvel outil qu’il faut maitriser pour être un bon journaliste reporter d’images.

Les participants à l’atelier ont témoigné de leur reconnaissance à leur formatrice, qui, en peu de temps, leur aura inculqué tant de connaissances sur le Mobile Journalism. C’est sur des propos d’encouragements et des critiques constructives que tout le monde est rentré chez lui autour de 21.30.

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LA CÉLÈBRE JOURNALISTE INTERNATIONALE, TATIANA MOSSO A STUDIO MOZAIK, L’ÉCOLE DES MÉDIAS

LA CÉLÈBRE JOURNALISTE INTERNATIONALE, TATIANA MOSSO A STUDIO MOZAIK, L’ÉCOLE DES MÉDIAS

Tatiana MOSSO, journaliste reporter d’images (JRI), ex collaboratrice de grandes rédactions, notamment BBC, VOA, France24, RFI, TV5 Monde, désormais établit à Abidjan, était en visite amicale à Studio Mozaik, ce vendredi 15 janvier. Elle était venue visiter l’école des médias de son « Grand frère » OULAI Souleymane.

A la question de savoir quelle était la motivation de la naissance de ce projet, la célèbre
journaliste donne la réponse suivante :
« En 2005, je commençais ma carrière en Côte d’Ivoire, caméra au poing et sandales aux pieds, mes consœurs JRI (journaliste reporter d’images), de la presse locale ou
internationale, se comptaient sur les doigts d’une seule main. Quinze ans après, les femmes journalistes reporter d’images se comptent à peine sur deux mains, parmi des consœurs toujours aussi peu nombreuses. Pourtant, la motivation de ces= professionnelles est grande. Tout autant que le besoin des femmes de se voir représentées à tous les niveaux dans les médias. Alors pourquoi si peu de femmes sont présentes sur le terrain, dans les rédactions, devant ou derrière les caméras ? J’ai constaté des lacunes dans la formation, un défaut d’opportunités professionnelles, et un manque de confiance en soi ». Ainsi est né MaMa Project, une structure qui propose une formation approfondie, la réalisation de projets et un accompagnement professionnel individualisé aux femme
s.

Tatiana MOSSO informe et invite les jeunes journalistes à s’inscrire pour participer à un projet de formation en journalisme.

Tatiana MOSSO a profité de cette visite pour informer et inviter les jeunes journalistes à
s’inscrire pour participer à un projet de formation en journalisme d’investigation dans lequel elle est impliquée. Une formation de Canal France International (CFI) et Expertise France dans le cadre du Projet d’Appui aux Gouvernements Ouverts Francophones (PAGOF), à destination des pays d’Afrique francophone est faite pour

vous. Pendant 5 jours à Grand Bassam, les jeunes journalistes assisteront à des modules spécialisés (méthode d’enquête, réseau, source, interview etc.), des échanges d’expériences et d’ateliers pratiques qui leur permettront d’aborder ou de renforcer les compétences en journalisme d’investigation, accompagné de formateurs et formatrices expérimentés et reconnus au niveau international.

échanges d’expériences et d’ateliers pratiques qui leur permettront d’aborder ou de renforcer les compétences en journalisme

Une opportunité que la majorité des jeunes « Mozaikaines et Mozaikains » ont promis de saisir, pour apprendre le journalisme d’investigation et renforcer ainsi leurs capacités.
La Rédaction

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Studio Mozaik reçoit les agents de la Cour Pénale Internationale (CPI) en charge du Fond au Profit des Victimes des crises pour lors d’une séance de travail.

Ce jeudi 13 janvier 2021, Monsieur OULAI Souleymane, Directeur général de Studio Mozaik a reçu Madame Aude LE GOFF, Responsable Régionale des Programmes Côte d’Ivoire & Mali, et Monsieur Antonin RABECQ, Chargé de Programme Mali du Fond au Profit des Victimes du Fonds au Profit des Victimes de la Cour Pénale Internationale (CPI), pour une séance de travail.


Ces responsables du Fond au Profit des Victimes du Fonds au Profit des Victimes de la Cour Pénale Internationale (CPI) sont venus voir la Direction de Studio Mozaik, pour voir ensemble, dans quelle mesure Studio Mozaik et le Fond au Profit des Victimes pourraient collaborer pour la vulgarisation de la campagne d’indemnisation des victimes de la crise ivoirienne qu’envisage leur institution, par une médiatisation de proximité, dans les zones concernées.


C’est après la traditionnelle photo de famille et une visite guidée des studios de la radio Mozaik FM par leur hôte, que les agents du Fond au Profit des Victimes de la Cour Pénale Internationale (CPI) ont pris congé de Monsieur OULAI, en promettant d’étudier de près cette collaboration. Le Fond au Profit des Victimes du Fonds au Profit des Victimes est une structure de la Cour Pénale Internationale (CPI) en charge de l’indemnisation des victimes des crises liées au CPI. La Rédaction

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